Habiter et Jardiner
Quartier du Vallon, Lausanne
01.10 - 07.10.18

Un projet en collaboration avec le Théâtre 2.21, le centre d’animation socio-culturelle du quartier du Vallon, l’EPFL, Louis Schild et Urgent Paradise

Avec les interventions de:
Gilles Aubry, Gilles Clément, Friedli & Schild, Matthieu Jaccard, Olga Kokcharova, Antoine Läng, Tout Bleu, les étudiant·e·s de l’EPFL, les étudiant·e·s du CEPV, les étudiant·e·s du Gymnase du Bugnon

Urgent Paradise est invitée une nouvelle fois dans le quartier du Vallon, pour Habiter et Jardiner une semaine avec le paysagiste, jardinier et philosophe Gilles Clément. La semaine est ponctuée de promenades, rythmée par un chantier participatif quotidien dans une friche industrielle, des balades commentées par l’historien de l’art Matthieu Jaccard, des étudiant·e·s du gymnase de Bugnon réfléchissant au quartier, d’autre étudiant·e·s de l’école de photographie archivant la semaine et proposant des studios de portraits d’habitant·e·s, ou encore des ancien·ne·s et actuel·le·s étudiant·e·s de l’EPFL en architecture ou urbanisme imaginant des solutions de densification douce du quartier. Mais encore des concerts de Tout Bleu, de Louis Schild et Lionel Friedli ou encore d’Antoine Läng et Olga Kokcharova, ainsi qu’une intervention de Gilles Aubry invitant une sourcière à nous faire une initiation pour trouver des sources d’eau.

Toute cette semaine est guidée par la volonté de prendre acte et réagir au problème de la pollution des sols au Vallon. Historiquement le Vallon est un quartier industriel qui comportait une usine d’incinération et plusieurs industries polluantes, d’où les problèmes de pollution des sols découlent. Les habitant·e·s du quartier et le Centre d’animation socio-culturelle Cité-Vallon, en collaboration avec l’Association de Quartier, sont très actif·ve·s dans la visibilisation de cette problématique. L’une des suggestions des deux entités est de réfléchir au projet que la Ville de Lausanne souhaite développer dans le quartier, à savoir la construction d’un nouvel éco-quartier sur le terrain maintenant en friche de l’ancienne usine d’incinération. Cette friche industrielle est un lieu très intrigant. Par sa topographie, elle thématise le nom du quartier de manière sensible dans le sens où elle est entourée d’un mur de soutènement d’un côté, et d’un chemin qui longe de l’autre côté à quelques mètres de dénivelé, ce qui crée une sensation d’être dans la vallée. Si l’on observe la friche de plus près l’on se rend compte que la flore qui a repris son cours dans le lieu est extrêmement riche et variée. Malgré les hauts degrés de pollution, la nature reprend son cours.

Graphisme: Maude Gyger